Trois mousquetaires Tassin parapentistes à l’assaut de La Ferme St Marie.
Lundi 21 octobre 2024
Robert
Augustin
Pierre,
RDV pris parking Auchan Porte du Rhône 11h30. On démarre vers midi direction St Étienne la Varenne du côté de Belleville. Arrivée au déco vers 1h15 le temps des 37 km jusqu'aux atterros, les nouveaux et l'ancien, d’ausculter ces derniers de près ou de loin et de monter en 4 roues dont 2 motrices les 2 ou 3 km de route plus le chemin, très praticable refait l’année dernière, jusqu'à au déco.
La vue est belle sous le soleil. Le Mont Blanc au loin domine la plaine de toute sa masse.
La flammèche est bien dans l’axe et flotte mollement sous environ 10 km/h. C’est pas gagné si on veut tenir un peu.
De toutes façons le panneau d'affichage dit «ne pas décoller sans avoir contacté par mail les Ailes Beaujolaises pour un briefing». Pas de numéro sur les panneaux ni sur internet. Mail envoyé via le formulaire contact du club. On attend une réponse ou un appel. On serait d’ailleurs pas contre un briefing surtout concernant les nouveaux atterros qu’on ne voit pas depuis le déco, contrairement à l’ancien qui nous tend les bras bien en vue juste en face, mais qui selon les entendu-dire n’est plus autorisé. Donc ça sera gonflage en attendant.
Tiens tiens ! Le temps d’avaler le sandwich et de se préparer ça a forci à 15 !
Pas de réponse au mail mais on est sauvé par Simon, membre du bureau du club qui arrive tout sourire content de voir du monde (nous) au déco. Pendant les présentations d'usage, la flammèche qui s’agite maintenant sous du 15-17, commence à nous narguer. On voit la fébrilité gagner Simon qui vite s’écarte pour trouver un coin ou déplier. « Ça doit le faire ! » Nous dit-il ! C’est donc tout bon pour nous aussi. Simon a eu le temps de nous dire qu’on peut encore se poser à l’ancien atterro. L’agriculteur qui voulait le remettre en culture n’a encore rien planté. Il faudra juste tâcher de poser en bordure de terrain, si on peut, pour pas trop piétiner la luzerne habituelle, assez haute, qu’il doit bien récolter quand même pour ces animaux.
Entre temps, Nicolas, un lyonnais ASUL arrive aussi. Sourire aussi, salut la compagnie, content de vous revoir. Nicolas, lui, il doit avoir la veine de l’enseignement ! Je l’entends donner des bons conseils avisés et encourageants à notre Augustin qui n’a pas beaucoup de vols, même si c’est un as du gonflage dos voile.
Premier fusible : Simon décolle avec son Artik 6, mais on le voit déjà plus ! Il a dû passer au gauche derrière le relief vers le nouvel atterro ! Ça tient pas tant que ça en fait !
Deuxième fusible : Nicolas avec sa Delta 4 se maintient 5 à 10 minutes à hauteur du déco. Dès qu’il arrive à monter un peu plus il opère un joli posé déco à côté de nos voiles étalées.
Troisième fusible : c’est mon tour avec ma Swift 5. 6ème vol avec cette nouvelle voile ! Elle monte bien au gonflage et je la tiens mieux au-dessus de la tête que je tenais ma Delta 3 fatiguée. Allez ! Y’a peut-être assez pour tenir ! Je m’élance et me maintient une bonne douzaine de minutes comme Nicolas en me reposant à côté d’Augustin qui me gratifie de ses félicitations pour la manœuvre !
Ensuite ce sera Augustin pour une fléchette vers l’atterro d’en face.
Pendant ce temps-là Robert nous filme et semble par moments en grande conversation avec sa Go Pro à commande vocale ! On dirait qu’elle veut pas lui obéir !
C’est bon ! Elle a entendu raison ! Robert peur tenter un déco ! Manque de pot la poignée de son secours a dû s’accrocher quelque part. Il arrête sa course le pod du secours sorti et trainant sur le sol. Ça me fait penser que moi-même je n’avais pas fait la vérif prévol de ma poignée de secours. Je l’avais bien vérifiée à St Hil la dernière fois ! Ah ! là là ! La prévol poignée du secours c’est à chaque vol pas une fois de temps en temps ! C’est compris ! Tête de linotte ! Me dis-je à moi-même intérieurement !
C’est mon tour de redécoller ! Ça tient comme le premier vol ! Mais il n’y a de la place que pour une aile à la fois pour exploiter comme il faut le petit dynamique le long des arbres! Nicolas a aussi redécollé ! Très vite on est obligé de s’écarter pour se laisser passer l’un l’autre ! Résultat on se retrouve tous les deux à l’atterro après à peine 5 minutes.
Nicolas replie plus vite que moi et repart pour monter à pied chercher sa voiture.
Je prends mon temps ! Robert est en en l’air et je vois aussi Simon qui a réussi à trouver un thermique ! Il enroule bien plus haut que les autres, deux buses au-dessus qui lui montrent l’ascenseur.
Mais j’entends qu’on klaxonne depuis la route ! C’est un pilote qui m’attend pour me remonter ! Sympa ! Je me dépêche de finir de plier et remonte vite jusqu’à la route !
Arrivé au déco je vois Augustin. Remonté à pied tout droit à travers les broussailles, il est prêt à redécoller !
Mais il est déjà 15h50 ! On s’était fixé un retour à 16h pour qu’Augustin soit à l’heure pour récupérer son marmot à la crèche ! Je lui donne rendez-vous en bas et redescends la bagnole ! Je les récupère tous les deux avec Robert sur la route.
À 16h50 les trois mousquetaires sont de retour au parking d’Auchan pas mécontents de leur bonne journée !
Seul hic : en me dépêchant de plier, j'ai oublié ma radio à l’atterro ! J’envoie un second message à la rubrique contact des Ailes Beaujolaises ! Y’aura peut-être une réponse ! Ou alors il faut que j’y retourne ! Tiens au fait la réponse au premier message n’est pas encore arrivée ! Heureusement qu’on n’a pas eu à l’attendre pour décoller !!
Pierre S
PS : voir ici l’histoire en images de cette journée grands vols d’automne sur la chaîne Youtube du célèbre cinéaste Robert Quicot.