Dimanche 13 octobre, c’est secours !

Mais secours tranquille depuis la tyrolienne de STIV’AIR. Organisée par David cette journée a été l’occasion de vérifier que nos chiffons n° 2 sortaient comme nous l’espérions et s’ouvraient sans se faire prier trop longtemps. Et, très instructif aussi, l’épreuve du pliage. Epreuve car on a beau connaitre le mode d’emploi et l’avoir fait une ou deux fois déjà, rien ne va tout seul. Allez, récit.

Les plus courageux, David et les Chambériens, sont partis de Chambé à 6 h et nous ont ramassés Nico et moi au musée des confluence vers 7h20. Pas de temps mort, direction Cluny où l’association STIV’AIR nous attend. Arrivés sur place vers 8h30, nous sommes accueillis par Philippe, Simon  et Anne avec un café et les explications du fonctionnement de l’installation : quels exercices nous pouvons faire, comment se  présenter au départ de la tyrolienne, s’en décrocher et où plier avant de repartir.

Quels exercices nous pouvons faire !? On pourrait croire que c’est juste sortir le secours et puis c’est tout. Eh bien non !

 

Un diable-dust se cache en contre bas et appuie quand ça lui chante sur une radio commande qui simule un décrochage : un des 2 avants qui maintiennent le pilote pendu sous la tyrolienne s’allonge brutalement d’un mètre, comme si la voile avait décroché

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er exercice est de contrer et d’attraper la poignée du secours sans le tirer. Au niveau 2 on sortira le POD sans le jeter. L’idée étant que l’on peut sortir préventivement le POD en cas de situation critique mais réfléchir encore avant de le jeter. Et stade 3, on jette.

A l’arrivée David nous aide à replier a minima pour remonter vers la salle de pliage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La matinée commence donc par des descentes avec décrochage et préhension de la poignée sous l’œil attentif du diable décrocheur qui nous fait part après coup de ses observations (contre un peu tardif voire inexistant). Puis niveau 2 qui se termine le POD à la main. Les rotations sont rapides car pas besoin de replier mais rapidement c’est un poil frustrant.

Juste avant la pause pic nic je jette une 1ère fois mon FLUID. L’ouverture un peu longue. Il faut dire que je ne l’avais pas déplié depuis février 2023. Bon ça s’ouvre quand même mais on voit bien que la consigne « au moins une fois par an » a sa raison d’être.

Après avoir jeté on ramasse la toile pour éviter qu’elle ne traîne à terre

 

Retour en salle de pliage, on pose tout en vrac pour le temps du déjeuner au bord de l’étang. Le temps gris et humide du matin vire au beau (tient ça rappelle la journée biplace), ce qui contribue en même temps que nous reprenons des forces à nous motiver pour le pliage.

Oui parce que refaire un POD bien propre eh bien ça n’est pas plié en 2 temps 3 mouvements. Heureusement que David et Philippe étaient là pour aider à la manœuvre. Avant un 2nd essai on se contente d’un pliage « sommaire », c’est-à-dire comme un pliage normal mais si c’est pas fait au top du top t’en fait pas une histoire. Et déjà là c’est long.

Malgré tout nous avons tous eu le temps d’un second jeté et …d’un second pliage fait cette fois dans les règles de l’art car, pour ma part 2 pliages ont eu raison de mon envie de recommencer. C’est de toute manière un des intérêts majeurs de la journée : apprendre en prenant le temps de chaque étape et en mémorisant les pièges : les suspentes ne doivent pas être torsadées, la toile du parachute ne doit pas être chargée d’électricité statique qui produirait un effet de collage. Au fait vous saviez pourquoi on laisse une longueur de 1m20, en dehors du POD ? moi j’ai dû le savoir mais j’avais oublié : c’est pour éviter une ouverture précoce du POD.

Bon allez c’est pas tout ça mais il ne faudrait tout de même pas oublier les bonnes manières : bière de fin de journée tous ensemble au Cheval blanc à Cluny. Ambiance top cool.

Et retour à Lyon. Merci à David pour l’initiative et l’organisation de cette journée.