Depuis quand voles-tu ?
Après avoir vu des voiles décoller du Brévent en 1989, nous avions décidé, mon mari et moi, d’essayer cette activité.
En août 1990, nous avons donc fait un stage d’une semaine avec l’école VERTIGE de Praz de Lys, en Haute Savoie, accompagnés par 3 copains. Beaucoup d’appréhension lors du 1er et aussi du 2ème grand vol ! 1000m de dénivelé pour 6mn de vol : un exploit ! Nos voiles, 12 caissons, étaient de vrais des fers à repasser !
Mais l’essai fut concluant, nous avions mis le doigt dans l’engrenage !
Avec quel matériel voles-tu ?
J’ai troqué mon ILLUSION de chez Mac Para contre l’IKUMA 2 PLUME de chez NIVIUK qui me convient très bien.
Quelle est ta pratique ?
Je fais essentiellement des stages cross avec différentes écoles dans les alentours d’Annecy et de Samoëns et des stages découvertes de sites : Savoie, Haute Savoie, Basses Alpes…
De plus mon fils étant moniteur de parapente à Samoëns, je vais encore plus souvent sur ces sites.
Et quand je le peux, je vais voler avec les copains de Tassin Parapente.
En 2021, j’ai pu cumuler plus de 100 heures de vols.
Pourquoi es-tu à Tassin Parapente ?
Je n’aime pas voler seule. Etre dans un club permet de rencontrer d’autres personnes qui partagent la même passion que moi. J’aime cette convivialité.
Pourquoi voles-tu ?
Je ne me suis jamais posé cette question. J’ai l’impression d’avoir toujours volé. C’est comme une seconde nature.
Il m’est même arrivé de me faire peur en rasant de trop prêt une falaise et de me dire : « Oh ! Ne fais pas l’andouille, ce ne sont pas tes ailes, elles ne sont pas dans ton dos, mais AILE est au-dessus de toi, et c’est toi qui la dirige ! »
Quelques beaux souvenirs de parapente ?
Décollage des Colimaçons et atterrissage sur la plage de Saint Leu, au bord du lagon.
Soaring avec ma STORM 25 sur les falaises du Revard avec les copains du CAF, nos mentors : Jacques et Marcel.
Reprise de vol à Vérel en 2002, après un arrêt d’un an. Ce vol m’a procuré un tel plaisir que j’en ai pleuré !
Mon 1er vol de longue durée : 5h15 pour 68 km. Le posé debout a été difficile après de telles émotions, mes jambes ne voulaient plus me porter !