Depuis quand voles-tu ?
J’ai débuté le parapente en 2012, après un vol découverte en biplace.
Pour m’attirer à la montagne, moi qui étais plutôt tourné vers la plage, ma femme m’a offert un stage d’initiation aux Saisies à l’école des Volatiles. Ca a été le début d’une grande passion qui ne m’a plus jamais quittée.
Avec quel matériel voles-tu ?
J’ai commencé avec une Sol Ellus 3, j’ai longtemps volé avec une Sol Ellus 5. Je suis récemment passé sous une Niviuk Ikuma 2, et une sellette Evo XC 3 avec un speed bag.
L’objectif pour moi est de pouvoir faire de plus grandes distances avec du matériel plus performant.
Quelle est ta pratique ?
Je pratique plutôt le cross : j’aime faire de la distance avec mon aile, découvrir de nouveaux paysages et me confronter aux éléments (relief, aérologie…). Mais j’apprécie également d’accompagner les débutants dans leur pratique, à la fois pour les aider à prendre confiance dans leur gestuelle et les aider à sortir du bocal. Je vole une trentaine d’heures par an, mais j’espère prochainement voler davantage grâce à ma retraite qui arrive en 2023 !
Pourquoi es-tu à Tassin Parapente ?
Mon approche a été très pragmatique : c’était le club de parapente le plus proche de chez moi !
J’ai tout de suite apprécié la convivialité, et je me suis rapidement investi au sein de l’équipe du bureau, notamment pour l’accueil des nouveaux arrivants lors des réunions du jeudi soir, mais aussi l’accueil du club chez moi pour le barbecue annuel en juin.
J’ai crée des amitiés sincères, qui sont bien au-delà de la pratique de ce sport addictif !
Pourquoi voles-tu ?
Comme pour beaucoup d’entre nous, c’est une passion.
J’ai beaucoup pratiqué le modélisme avant de me mettre réellement en vol.
J’apprécie particulièrement de voler en groupe : je ne vais jamais voler seul, cela ne m’intéresse pas.
Le dépassement de soi, aller contre la nature qui ne m’a pas donné d’ailes représentent une véritable motivation pour poursuivre dans ma pratique du parapente.
Quelques beaux souvenirs de parapente ?
J’ai en tête mes premières sorties du bocal et mes premiers cross à Aiguebelette, avec les copains qui progressaient tout comme moi.
Mon premier grand cross est également important pour moi, sur le même site, à savoir l’aller-retour vers la Grande Sûre, en passant par la dent du Chat, ce qui représente 96 kms.
Je me souviens aussi de mon vol au départ des Richards à Orcières, pour tenter de rejoindre Grenoble… mais je me suis posé en fait à Aspres-lès-Corps, à mi-chemin de l’itinéraire envisagé !
Enfin, j’ai apprécié l’entraide et la solidarité des autres pilotes du club alors que j’ai tiré mon secours, que j’ai fini dans la forêt en pleine pente vers Meruz… et nous sommes même allé chercher – et avons retrouvé ! – mon matériel qui avait dévalé la pente à l’approche de l’hélicoptère.